Association des Anciens Elèves des Lycées de Lyon
Ampère, Le Parc, Jean Perrin, Saint Just, Edouard Herriot
fondée en 1867
reconnue d’utilité publique en 1878
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Adresse :
31 rue de la bourse
2ème arrondissement
69289 Lyon cedex 02
Email : Lyc-ampere-lyon@ac-lyon.fr
Tel : 04 72 10 12 12
Nous étions présents lors de l'hommage rendu à un Ancien d'Ampère tombé en 14, Eugène Wernert
Sa famille était présente, très nombreuse, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Des élèves très recueillis, une belle cérémonie
Lycée : Lycée Ampère
A conquis le public moderne grâce aux « Fleurs du Mal ». Il a exploré les turpitudes de ce monde et il a donné à la « poésie un frisson nouveau » (Victor Hugo). Il passa quatre années à Lyon (jusqu’en 1836).
Lycée : Lycée Ampère
Année d’entrée : 1856
1840-1897, Chantre de la provence, béneficia d’une bourse d’études qui lui permettra de poursuivre ses études au Lycée Ampère jusqu’en 1856.
Biographie d'Alphonse Daudet (1840-1897)
1840 |
Naissance le 13 mai, à Nimes, d'Alphonse Daudet. |
1849 |
La fabrique du père d'Alphonse Daudet périclite et doit être fermée. C'est un drame pour toute la famille qui s'exile à Lyon, capitale de la soierie. |
1857 |
C'est la faillite définitive de son père. Ses parents se séparent. Alphonse doit interrompre ses études avant le bac. Il occupe alors un poste de surveillant au collège d'Alès. Cette expérience, plutôt décevante, ne dure que quelques mois. A la fin de l'année, Il va rejoindre son frère Ernest à Paris. Ce dernier le guidera pour ses premiers pas dans la capitale. |
1858 |
Alphonse Daudet est alors totalement désargenté. Il vit dans de modestes chambres de bonne, au sein de groupes très animés qui discutent avec fougue sur la politique, la littérature, le pouvoir, les femmes ... Alphonse Daudet est un brillant orateur et a la plume vive. Il publie cette année-là un recueil de poèmes, Les Amoureuses. Le succès est immédiat. Paris s'enthousiasme pour ce recueil aux images naïves et généreuses. Ces poèmes séduisent l'impératrice Eugénie ; ce qui lui permettra de devenir secrétaire du duc de Morny (demi-frère de Napoléon III) : fonction qui le met à l'abri des soucis matériels. Il utilisera cette expérience pour écrire le Nabab (1877). |
1860 |
Alphonse Daudet rencontre Fréderic Mistral, le poète occitan qui vient de fonder le Félibrige, un mouvement littéraire qui s'est fixé comme objectif d'enrayer le déclin de la langue provençale. Lui, qui n'était "que Nimois", se découvre une identité provençale . La Provence inspirera plusieurs de ses succès : Lettres de mon moulin, Tartarin de Tarascon... |
1862 |
Il publie La Dernière Idole, une première pièce de théâtre. |
1864 |
Il publie Les Absents, une nouvelle pièce de théâtre. Ces pièces lui permettent de rejoindre le groupe des "auteur sifflés" ( Flaubert, Zola, Les Frères Goncourt...), souvenir qu'il évoque dans son recueil autobiographique , Trente ans de Paris ( 1888) . |
1865 |
Mort du Duc de Morny. Alphonse Daudet rencontre Paul Arène (1843-1896). Pendant un an , ils vont écrire ensemble douze premières lettres qui paraissant sous le titre de Chroniques Provençales dans l'Evénement. |
1867 |
Il épouse Julia Allard. Voyage de noces en Provence. |
1868 |
Les époux Daudet achètent une maison à Champrosay, près de Paris. Ils y réunissent des amis écrivains et artistes. Alphonse Daudet est l'un des premiers à apprécier et à prendre la défense des impressionnistes. Auguste Renoir peint un portrait de son épouse. |
1869 |
La suite des Lettres parait en deux temps dans le Figaro, sous leur titre définitif, Les lettres de mon moulin. Le succès n'est pas au rendez vous mais Daudet obtient une reconnaissance littéraire et mondaine. Apparaissent également contre lui, des accusations de plagiat. |
1870 |
Première parution dans le Figaro de Bartarin de Tarascon qui deviendra Tartarin de Tarascon en 1872. |
1872 |
Tartarin de Tarascon |
1873 |
Contes du lundi, publiés en trois séries dans Le Soir. |
1874 |
Fromont jeune et Risler aîné. Ce roman paraît en feuilleton dans le Bien Public. |
1876 |
Jack, Ce roman où l'on pressent l'influence de Dickens ( David Copperfield et Oliver Twist) connaît un grand succès. |
1877 |
Le Nabab |
1879 |
Les Rois en exil |
1881 |
Publication de Numa Roumestan, mœurs parisiennes |
1883 |
L'Evangéliste, roman parisien |
1884 |
Sapho |
1887 |
Daudet qui était assez proche d'Emile Zola (il se voulait un romancier naturaliste) voit du fait de leurs idées esthétiques et politiques divergentes ses relations de distendre avec l'auteur des Rougon-Macquart . En Août, il écrit un violent pamphlet contre La Terre. Zola minimisera cet incident |
1888 |
L'Immortel |
1897 |
Le 16 Décembre Alphonse Daudet s'éteint à Paris loin de sa Provence. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise |
Lycée : Lycée Ampère
Année d’entrée : 1803
Le Docteur Fleury IMBERT est né à Lyon en 1793. Il fit ses études au collège puis au tout nouveau Lycée Ampère de 1803 à 1810. Après ses études de médecine il fut médecin à l’Hotel Dieu. Admirateur de Franz Joseph GALL, inventeur de la phrénologie, et adepte de sa doctrine il contribua à sa diffusion en France, en Suisse et en Italie . Après le décès de Joseph GALL il épousa sa veuve. Sa seconde passion sera pour les idées de Charles FOURIER et le Phalanstère dont il tenta d’appliquer la philosophie dans sa propriété de Brindas. Il meurt en 1851. Sur la stèle de son tombeau, dans l’enceinte du cimetière de Loyasse (Partie Occidentale), figure un rond de bosse censé représenter le crâne d’un malade mental. Le Docteur Fleury IMBERT a publié quelques ouvrages sur la phrénologie.
Sources : Le Nouveau Larousse Illustré, 1898-1907
Ce texte nous a été transmis par Yves Rabut.
Lycée : Lycée Ampère
Année d’entrée : 1883
Lyon 1866 - Paris 1894, compositeur français. Auteur de trois symphonies, dont « La Revanche » et la « Symphonie sociale », un oratorio « La Mine », sur un livret écrit par Jean JAURES qui fut un grand ami de son oncle, René PANAY. Il compose aussi des quatuors et quelques sonates. Il subit l’influence de son ainé Albéric MAGNARD, dont il admirait les audaces qui contribuèrent au renouveau de la musique française à la fin du XIXéme siècle. Enfant à Lyon, fils de teinturier, il fait ses humanités au Lycée Ampère, puis monte à Paris et s’inscrit au Conservatoire de Musique où il fait la connaissance de MAGNARD. Bouleversé par la défaite de 1870, il compose sa première symphonie et lui donne le titre de « La Revanche ». C’est une composition à la fois tragique et guerrière qui ne sera jamais jouée de son vivant. Sans ressources personnelles, son père ayant été ruiné par l’apparition des colorants chimiques, il meurt de tuberculose à l’âge de 28 ans.
Texte transmis par Yves Rabut.
Lycée : Lycée Ampère
Né en 1935, il fit ses études secondaires au Lycée Ampère. Multiples activités, parmi les plus connues figurent l’émission Apostrophes (1975-1990), Bouillon de Culture (début 1990) et sa célèbre dictée.
Bernard Pivot naît en mai 1935 à Lyon, où ses parents tenaient une épicerie. La guerre de 1940 le prive brutalement de son père; sa mère se replie alors dans la maison familiale, à Quincié-en-Beaujolais. C'est là que le petit Bernard fera ses premières annnées d'école.
En 1945, Charles Pivot revient et la famille se réinstalle à Lyon. A 10 ans, Bernard est mis en pension religieuse; il s'y découvrira une passion, qui l'habite encore aujourd'hui, pour le sport: tennis de table, cross-country, football, qui feront "oublier" à ses maîtres sa médiocrité dans les matières plus "scolaires", à l'exception du Français et de l'Histoire.
Lycée Ampère à Lyon, puis Fac de Droit, et le jeune Bernard Pivot s'inscrit à Paris au CFJ (Centre de Formation des Journalistes), dont il sortira vice-major de sa promotion et où il rencontrera sa future épouse Monique.
Après un stage au Progrès, à Lyon, il se forme au journalisme économique pendant un an, puis intègre le Figaro Littéraire en 1958.
En 1970, il anime à la radio une Chronique pour Sourire quotidienne, sans hésiter à aborder des sujets politiques, ce que n'appréciera que modérément Georges Pompidou...
En 1971, le Figaro Littéraire disparaît et Bernard Pivot devient chef de service du Figaro quotidien. Il en démissionnera en 1974 après un désaccord avec Jean d'Ormesson. Jean-Jacques Servan-Schreiber lui propose alors un projet de magazine qui débouchera, un an plus tard, sur Lire. Entre-temps, il anime, depuis avril 1973, Ouvrez les Guillemets, sur la Première Chaîne. En 1974, l'ORTF éclate et Bernard Pivot lance le depuis institutionnel Apostrophes, dont la première est diffusée sur Antenne 2 le 10 janvier 1975. Cette émission s'arrêtera en 1990, mais Bernard Pivot créera alors Bouillon de culture.Il a pris sa retraite tout en apparaissant de temps en temps dans les medias ou les prix littéraires.
Travailleur acharné (il lisait 10 à 14 heures par jour!), il aime à se ressourcer à Quincié, dans le manoir de ses ancêtres vignerons où il a pris sa retraite.
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