Association des Anciens Elèves des Lycées de Lyon
Ampère, Le Parc, Jean Perrin, Saint Just, Edouard Herriot
fondée en 1867
reconnue d’utilité publique en 1878
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Adresse :
48 Rue Pierre Baizet
9ème arrondissement
69009 Lyon
Email : ce.0690082p@ac-lyon.fr
Tel : 04 72 53 23 00
Notre Lycée fête ses 150 ans entre 2014 et 2015
Des actions se font tout au long de l'année avec les élèves
et nous avons tenu notre Assemblée Générale à Jean Perrin le 24 mai 2014,
une bonne assemblée avec un bon nombre d'adhérents présents et contents de partager quelques souvenirs.
Monsieur Olivier COUTAREL a été nommé Proviseur en 2014 et nous avons eu un contact chaleureux avec lui.
Année : 1948
Classe : Professeurs
Année : 1954-55
Classe : primaire (7ème)
Lycée : Lycée Jean Perrin
Année d’entrée : 1879
Célébre Physicien, prix Nobel de Physique. Travaux sur les rayons cathodiques dont il démontre la nature corpusculaire et la charge négative.
Né à Lille, le 30 Septembre 1870, Jean Perrin était le fils d'un officier d'infanterie issu d'une famille de paysans. Sa mère, originaire de Boulogne-sur-Mer, était apparentée à F.Sauvage, inventeur de l'hélice marine en 1832. Il fit son entrée au Petit Lycée de Saint Rambert, en qualité de pensionnaire, boursier national, le 1er novembre 1879. Il devait y passer 4 années, marquées chacune par l'obtention du prix d'excellence de la classe.
Brillant élève, il réussit aussi bien en lettres qu'en sciences, mais sa vocation scientifique l'emportant, il vint à Paris suivre la classe de mathématiques spéciales au Lycée Janson de Sailly.
Entré à l'Ecole Normale Supérieure en 1891, il y reste comme préparateur. En 1895, il découvre certaines propriétés des rayons cathodiques dont il démontre la nature corpusculaire et la charge négative; ses expériences joueront un grand rôle dans la découverte des électrons. Peu après, en 1898, il est chargé de l'enseignement de la Chimie physique à la Sorbonne (enseignement qu'il assurera jusqu'en 1939).
Il poursuit activement ses recherches sur l'équilibre de sédimentation des solutions colloïdales (liquides dans lequel un corps solide est dispersé en granules dont la dimension moyenne est comprise entre deux dixièmes et deux millèmes de micromètres) et le mouvement brownien (dont les lois furent vérifiées par Jean Perrin à l'aide de suspensions de gomme-gutte, dont les granules sont parfaitement visibles au microscope).
Il en déduit en 1908 la valeur précise du nombre d'Avogadro, de laquelle on put alors déduire les masses de diverses sortes d'atomes et aussi, en utilisant les lois de Faraday, la charge e et la masse m de l'électron.
Après la guerre, ses travaux portent principalement sur l'intervention de la lumière dans les réactions chimiques et sur les phénomènes de fluorescence.
Il est élu le 11 Juin 1923 à l'Académie des Sciences (dans la section de Physique générale) et obtient le Prix Nobel de Physique en 1926 «pour ses travaux sur la structure discontinue de la matière, en particulier pour sa découverte de l'équilibre de sédimentation».
Il est sous-secrétaire d'état à la recherche scientifique en 1936, dans le gouvernement de Léon Blum. En 1937, à l'occasion de l'Exposition Universelle, il crée le Palais de la Découverte.
Depuis, des expositions, des démonstrations, des expériences que le visiteur peut lui-même réaliser, font que le Palais de la Découverte réalise le programme défini par son fondateur : «montrer la science en train de se faire».
Comme l'a souligné le savant Louis de Broglie:
« Attirer l'attention du public sur l'importance des résultats scientifiques, lui inspirer admiration et respect pour la grande oeuvre poursuivie par les savants, susciter parmi les jeunes visiteurs la vocation de la recherche, tels furent les buts poursuivis par Jean Perrin en créant le Palais de la découverte».
Grâce aux initiatives et aux demandes de Jean Perrin, la caisse nationale des sciences est réunie à la caisse des recherches scientifiques, pour former un service central de la recherche scientifique, dont nait ensuite le Centre National de la Recherche Scientifique (C.N.R.S).
Ancien combattant de la guerre 14-18, il n'accepte pas la défaite de la France en 1940, gagne les USA pour continuer le combat et prend la direction de l'Université française de New York. Il meurt à New York le 17 Avril 1942.
Ses cendres sont ramenées en France le 18 Novembre 1948, et solennellement transférées au Panthéon (le même jour que celles de Paul Langevin, l'un de ses condisciples à l'École Normale Supérieure).
Enfin Jean Perrin est le père de Francis Perrin, lui aussi éminent physicien, spécialiste de la fission nucléaire (aux cotés de Frédéric et Irène Joliot-Curie), et qui fut une des grandes figures du C.E.A. (Commissariat à l'Énergie Atomique), qu'il dirigea de 1951 à 1970
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